« Ce qui est monstrueux n’est pas nécessairement indigne ». C’est avec cette phrase énigmatique en quatrième de couverture que le dernier Amélie Nothomb nous invite à succomber à sa lecture. Pour cette nouvelle rentrée, l’auteure nous plonge dans l’univers bourgeois et revisite la nouvelle d’Oscar Wilde, « Le crime de Lord Arthur Savile ». Comme lui, le comte Neville, aristocrate belge sans le sou, se voit prédire par une chiromancienne qu’il va commettre un crime. Sa victime sera l’un des invités lors de l’ultime réception qu’il s’apprête à donner dans son château. Impensable pour le comte Neville qui cultive l’art de recevoir. C’est alors que sa fille Sérieuse lui offre une solution… Des phrases bien senties, un récit qui parvient à vous maintenir en haleine jusqu’à une fin… quelque peu trop abrupte. 138 pages en gros caractères: un bébé certes dans la norme pour l’auteure qui semble avoir prêté quelques traits de caractère à sa jeune héroïne Sérieuse.
Christelle
« Le crime du Comte Neville », d’Amélie Nothomb, éditions Albin Michel, 138 pages, 15 €
Cote: 2,5/5